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Submitted by snorman on Wed, 02/16/2022 - 15:26

loi-alarme-piscineNous pensons qu’elle ne l’est pas pour deux raisons.

La première raison est d’ordre général.

En effet, d’une manière générale, nous partageons l’avis de ceux qui estiment qu’une loi pareille est un danger pour la liberté d’expression en démocratie.

A cet égard, nous renvoyons à notre première annexe qui est un texte du Professeur Anne Staquet de l’Université de Mons : « Faut-il condamner la négation des génocides ? » (Annexe 1).

La question de l’opportunité d’une telle loi est particulièrement pertinente car une telle loi peut aisément servir d’instrument de répression pour des motifs politiques.

La deuxième raison tient au fait que le génocide commis au Rwanda est beaucoup trop récent pour permettre d’adopter une telle loi.

Les faits datent d’il y a une vingtaine d’années, contrairement aux autres génocides qui ont fait l’objet d’une législation bien plus tard lorsque la lumière avait été faite sur le plan historique et qu’il s’agissait de ne plus revenir sur ce qui avait été établi après des décennies.

Dans le cas du Rwanda, une immense partie des victimes n’a pas encore eu droit à la moindre justice et se voit même refuser de commémorer les siens.

Au Rwanda, toute la vérité n’a pas encore été mise à jour et de nombreuses victimes n’osent pas encore livrer le récit de ce qu’elles ont vécu.

Par ailleurs, parmi les responsables premiers de ce qu’il s’est passé au Rwanda figure le FPR qui est actuellement au pouvoir à Kigali et qui met tous les moyens en œuvre pour museler les victimes et faire en sorte que la lumière ne soit pas faite sur sa responsabilité.

Tant que le Rwanda sera aux mains de ceux qui ont pris part à ces évènements en commettant eux-mêmes des crimes de masse, il sera impossible d’établir une vérité historique quelconque, devant être protégée contre le négationnisme.

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